L’histoire commence dans un petit village isolé au fond d’une vallée. Le jeune Johannès est au chevet de son père. Dans un dernier souffle, un dernier rêve, celui-ci chante à son fils l’existence d’une princesse cachée au sommet d’une montagne et l’encourage à rejoindre celle qu’il sait être sa destinée. Le jour des funérailles, le garçon se retrouve seul devant la tombe de son père, quand un oiseau de passage venu rendre hommage au défunt, l’interpelle et l’invite à le suivre. Johannès commence alors son périple vers la fiancée rêvée…
Semelle au vent retrace pas à pas l’itinéraire d’un voyage initiatique, celui de l’enfance à l’âge adulte… Mali Van Valenberg s’est réappropriée l’histoire en la transposant dans des paysages qui lui sont familiers, en Valais. Conçu comme un road movie cadencé, le spectacle est empreint d’une grande légèreté rythmique et entrecoupé de chansons. La parole y est cahotante et ludique, tout en contretemps, comme un chemin peut l’être.
texte — Mali Van Valenberg
mise en scène et scénographie — Olivier Werner
avec Jacques Michel, Michel Quidu, Lucie Rausis, Olivier Sabin, Mali Van Valenberg
musique — Thierry Epiney
vidéo — Francesco Cesalli
Lumières — Jean-Etienne Bettler
masques et accessoires — Yangalie Kohlbrenner
costumes — Tara Matthey
production — Cie Jusqu’à m’y fondre
coproduction — Cie Forage , Théâtre de Valère, La Bavette (Monthey)